Interview d’Amélie Ragot, fondatrice de Tradmania

par | Déc 2, 2013 | Blog | 0 commentaires

Bonjour Amélie, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Amélie Ragot, j’ai 30 ans et je travaille depuis quatre ans comme traductrice-relectrice indépendante sous le nom de Tradmania.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours, qu’est-ce qui t’a amenée à te lancer dans la traduction ?

J’ai toujours été passionnée par les langues et attirée par les différences culturelles. Mon bac en poche, une première expérience à l’étranger en tant que fille au pair, sur l’Ile de Man, a confirmé mon souhait de trouver une activité professionnelle qui me permette de jongler avec les mots et de jouer avec les langues. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers la traduction. A mi-parcours de mes études, j’ai fait une « pause » de deux ans, l’occasion pour moi de poser mes valises en Angleterre où j’ai enseigné le français langue étrangère en collège et lycée, mais surtout l’occasion de vivre à l’heure anglaise et de consolider mon bagage linguistique. La poursuite de mes études m’a ensuite conduite à Rome où je suis restée six ans, me permettant d’ajouter l’italien à mes langues de travail.

Quels sont tes domaines de spécialisation ?

Je traduis exclusivement vers le français, la déontologie et l’assurance qualité imposant de traduire vers sa seule langue maternelle, avec l’anglais et l’italien comme langues sources. Mes domaines d’application sont divers, ce qui fait que chaque projet est unique et traité comme tel. On m’a par le passé confié la traduction, la localisation et la révision de brochures commerciales, de plaquettes d’hôtels, d’études de marché, de publicités, mais aussi de sites Web aussi variés que ceux d’une agence de voyages en ligne, d’une compagnie aérienne, d’un fabricant de jouets ou d’un constructeur naval, pour en citer quelques-uns. Toutefois, au fil du temps, je me suis plus particulièrement spécialisée dans le secteur des cosmétiques, de la mode et de la bijouterie, avec plus d’un million de mots à mon actif. Je compte ainsi parmi mes clients des maisons haute-couture, de grandes marques du sport, de célèbres enseignes de prêt-à-porter ainsi que des marques spécialisées dans les bijoux et accessoires.

Pourquoi Coolworking ?

Je me suis lancée dans l’aventure du travail indépendant parce que ce mode de fonctionnement me correspond à bien des égards. Il me permet de manier mon emploi du temps à ma façon, de construire des relations étroites avec mes clients et me donne la satisfaction de gérer mes projets de A à Z. Seul bémol : cette profession est synonyme d’isolement et le risque de perte de motivation dû à l’absence d’interaction est très présent. Pour rompre cet isolement, j’ai trouvé la solution idéale : le coworking. Et l’espace proposé par Coolworking est la meilleure des manières d’échanger avec d’autres professionnels, de se constituer un réseau d’entraide, ou tout simplement de prendre un café en bonne compagnie.

Un dernier mot ?

Dans le cadre d’une thèse de doctorat que j’ai dû mettre momentanément entre parenthèses, j’ai publié un article intitulé Les influences de l’ancien normand (ou anglo-normand) sur le lexique moyen-anglais.
Si vous souhaitez en savoir plus sur mes services, je vous invite à consulter mon profil professionnel ici.